Broken Sound Machine :
Blood on the wheels EP



COMMANDITAIRE : Alek Tahora / Broken Sound Machine < broken-sound-machine.bandcamp.com >
PROJET : Dans la lignée de ma collaboration suivie avec Alek pour son projet de musique électronique, j’ai imaginé et réalisé l’identité visuelle, ainsi que toutes les illustrations, de son premier EP, Blood on the wheels (2024), conçu comme un 6 titres accompagné de 4 singles.
Fidèle à l’essence rétro-futuriste et cyberpunk du projet, pour cet EP j’ai voulu expérimenter une approche très graphique avec des pochettes de singles monochromes, une prévalence formelle de la typographie sur l’illustration, des illustrations à traits convoquant tout autant Akira de Katsuhiro Ōtomo que Sin City de Frank Miller, cyberpunk tokyoïte et polar à tiroirs crépusculaire, dans une forme hommage aux esthétiques underground des années 80 et 90.
BROKEN SOUND MACHINE ? Broken Sound Machine est un artiste de musique électronique basé à Paris, et qui évolue aux marges de la French Touch. Il cultive un Romantisme noir sous stéroïdes cyberpunks, ses influences sont donc bruyantes, sombres et vénéneuses : synthwave, darksynth, synthpunk, darkwave, coldwave, EDM et house, d'une part, metal industriel, black metal et death metal progressif, d'autre part. Ses apôtres du chaos sont Carpenter Brut, Perturbator, Mick Gordon, Nine Inch Nails, The Prodigy, mais aussi Depeche Mode ! Sa signature sonore est une ambiance habitée - ou plutôt hantée - des années 80, mêlée à des synthés de basse distordus et des extraits analogiques malmenés jusqu’au déchirement.
Visuel clé, ainsi que les 4 visuels des singles tirés de l’EP
Déclinaisons pour headers web
Un système de couleurs original :
le monochrome de chacun des visuels single se retrouve dans le quadrichrome final du cover art de l’EP.
BLOOD ON THE WHEELS ? L’EP a été conçu comme une histoire en 6 chapitres, qui nous plonge dans un monde dystopique et dangereux le temps d’une nuit. L’univers que l’on traverse à l’écoute des titres semble être régi par des lois et des valeurs inversées, à l’image de la croix sataniste. D’ailleurs, chacun des visuels fait référence au satanisme, qui semble être devenu un système globalisant dans ce monde-miroir de sorcières : à la fois régime politique et juridique, hêgemôn culturel et esthétique. Une sorte de version darksynth de la Babylone honnie par le reggae ou le mouvement rastafari.
Les versions full screen permettent au pictogramme Broken Sound Machine de se déployer en bas à gauche.
Ce projet m’a permis de développer ma signature esthétique - le clair-obscur - au-delà de mon travail en photographie : avec un travail d’illustrations vectorielles partant d’une base noire, j’ai tenté de déployer une grammaire fantastique traditionnelle dans un registre cybernétique. Au-delà de Katsuhiro Ōtomo et Frank Miller, c’est la construction typiquement baroque des images et le maniérisme digital à l’oeuvre ici qui cherchent à opérer une synthèse entre passé - le Romantisme noir d’un Gustave Doré, par exemple - et futur - la biomécanique de H.R. Giger, en particulier.
 

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